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mercredi 11 mai 2011

Le 15 avril 2011, « il faudra prendre garde aux vipères, à la sortie de l'hiver elles sont encore engourdies et agressives », le poète part marcher et emprunte une routelette qui démarre d'un embranchement et descend sinueusement vers la vallée ainsi comme telle peut le faire une  de ses phrases de poème en bloc travaillé de main ferme et ramasse au passage le paysage verbal intérieur qui s'amplifie rythmiquement, rythme qui ne triche pas et est son plus sincère... bon rythme ne saurait mentir, un poème en bloc se construisant ainsi


D'ici en passant par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là ou par là jusqu'ici


Marcher pour rejeter l'idée d'inspiration, obsessionnellement (l'inconscient cacherait quelque chose ?...), marcher (...quelque souvenir lointain faisant dégoût viscéral ?) pour rechercher (: ce qui est  allusif en la précédente parenthèse ?), marcher pour peaufiner sa technique de recherche (concevoir et non autrement le poème comme technique de recherche et expérience de soi, recherche expérimentale mentale de soi  à travers le monde/réel), marcher accompagné de cette phrase de Jacques Donguy en arrivant au hameau de Lafaurie, qui obsède le poète :

« Par poésie expérimentale, on entend toutes les recherches sur le langage, par opposition à une poésie qui reprend et continue les formes héritées du passé » ;

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