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mardi 12 juillet 2011

Le 5 mai 2011, le poète bute sur le deuxième poème, « De l’énergie », il n’est pas dans son écriture, il manque la forêt  (Brocéliande), son antre et son silence, l’air ouestien, la bibliothèque, les dictionnaires, l’ordinateur personnel, le potager (où se rendre (en plein travail (une dizaine de minutes (en grignotant fromage ou saucisson (pour couper (et mieux re-concentrer et canaliser l’énergie de la relance et du lancement d’écrire) un peu d’herbe (ou prévoir les tâches jardinières de l’après-midi, ou estimer les pousses, ou cueillir quelques légumes et autres douceurs matinales idoines)))))) ; ensemble qui manque à la bonne forge, ainsi que (...)... Mais, l’opiniâtreté apporte de nouveaux éléments : un mot, un bout de phrase, une ponctuation et ::::: il a noté deux citations, de Baudelaire « L’ennui, fruit de la morne incuriosité » (Les Fleurs du mal, LXXVI) et de Pessoa, « L’ennui est la sensation du chaos, c’est la sensation que le chaos est tout. Le bailleur, le maussade, le fatigué, se sentent prisonniers d’une étroite cellule. Le dégoûté, par l’étroitesse de la vie, se sent prisonnier d’une cellule plus vaste. Mais l’homme en proie à l’ennui se sent prisonnier d’une vaine liberté, dans une cellule infinie » (Le Livre de l’intranquillité), grands crédits penseurs de l’ennui, le grand ennui qui désanime les vivants ; muni de cela, le poète pourra forcer l’apparition du poème. Le poète est une machine inventive et ingénieuse qui nécessite énergie qu’il puise en lui-même pour se relancer et relancer encore et obstinément, sinon l’ennui guette et pèse. Hier, le poète est allé rencontrer la libraire de Lamastre (Myriam Bert, L’Arbre à feuilles), où il fera, en juin, une lecture des ses proses de récit, une librairie-papeterie-brocante tenue par une libraire courageuse et sympathique et guère inquiète de l’avenir du livre, il achètera deux bouteilles de vin chez le caviste du village, un vin de pays des coteaux de l’Ardèche (Domaine de Vigier) et un Saint-Joseph (vignoble de la Tour d’Arras), intrigué et séduit par la charte du couple de vigneron (Catherine et Pascal Jamet), dite « Charte de Grenette » :

Notre démarche Greenette


C’est notre engagement, là où cela est possible, de développer et de garantir des pratiques respectueuses de l’environnement, durables et le plus proche possible de la nature afin de produire des vins qui exprime vraiment leurs terroirs. Nous pratiquons aussi certains de ces principes (biodiversité, enherbement, limitation des phytos, pas d’insecticides, pas de fertilisation minérale, fournisseurs locaux ) sur les autres parcelles de notre vignoble.

# A la vigne
Maintient de la biodiversité : nombreuses sélections de syrah, limitation de l’utilisation des clones, sauvegarde de vieux cépages locaux.
Maîtrise de l’enherbement par binage, buttage et débuttage au cheval et par tonte.
Pas de fertilisation minérale.

Protection phytosanitaire sans pesticides de synthèse. Pas d’insecticide ou d’anti pourriture. Pas de traitements à moins de 60 jours des vendanges.


# A la cave
Aucuns intrants hormis du souffre (so2 ) en limitant les doses. Pas de levurage, pas d’acidification, tannisage, enzymage, copeaux…
Pas d’ajout de sucre ( chaptalisation ) ou de  moût concentré.
Pour les rouges, mise en bouteille sans collage ni filtration.

# Mise en bouteille
Utilisation de bouteilles plus légères ( 480 g au lieu de 600 g ) et de bouchons naturels non traités.

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