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mardi 20 septembre 2011

Le 29 mai 2011, le poète subit un choc, dont il convient de relater la cause, tout en avertissant le lecteur de l’insignifiance sereine et jubilatoire de l’événement qui va occuper les quelques lignes qui viennent, mais dont on peut espérerr une heureuse conséquence quant à la continuité de son travail. En effet, invité au 29ème marché de la poésie de Paris comme lecteur français de quatre poètes slovènes, le poète, en un dimanche ensoleillé (on admettra le peu d’imagination mise en route pour l’exposition qui laisserait accroire que le poète est pourvu d’une faible imagination, or que, oui), après avoir avalé un casse-croûte près de l’église Saint-Germain observant des simili-pigeons monstrueux de laideur et une grosse dame en penailles et présentant la même caractéristique et assise sur un banc avec des jambes largement écartées qui laissaient apparaître un lieu que peu d’hommes ne durent visiter, et s’il en fut qui le firent, le poète se questionnant (guère longtemps) sur l’inconscience masculine dès lors qu’elle touche aux instincts primitifs de décharger un peu de foutre, le poète, arrivant sur le 29ème marché de la poésie se réveillant à peine, grâce à quoi les allées étaient encore heureusement désertes, et à peine arrivait-il, est hélé « …. !!!!!! », dont il reconnaît de suite la voix émettrice : Cécile Odartchenko l’appelle : car, regardez, enfin, le livre de Jean-Paul Klée est sorti ! (Bonheur d’Olivier Larizza) ((CE QUI EST UN BONHEUR)). Cécile Odartchenko lui tend et offre le livre publié à ses éditions (Les Vanneaux). Mais, il y a là, à côté d’elle, un homme, de belle allure, assez distinguée, qui respire l’inquiétude, dont l’inconfort d’être en ce lieu se manifeste par une raideur du corps, et, devant lui, est une pile de livres (qui doit largement contribuer à son inconfort), le poète tord un peu le cou et regarde ce qui est écrit sur la couverture du livre :



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Vous êtes Ivar Ch’Vavar ?, demandera-t-il au corps nerveux ; qui répondra affirmativement et timidement. (« Travail du poème »… « Rêverie au travail », troublante coïncidence, selon l’avis intérieur et immédiat et ému du poète, excitante et attrayante coïncidence ; y aurait-il camaraderie intellectuelle avec un poète qualifié par ailleurs d’ « horrible travailleur »[1] ?) Évidemment, est-il nécessaire de le souligner, car c’est ce dont il chaut au poète, que le livre qui provoqua un agréable séisme dont nul n’aura soupçonné l’ampleur pour ce qu’il lui importe de musser ses émotions en lieu public et de ne point les laisser musarder dans l’aire environnante, qu’il peut néanmoins exposer sans vergogne ni crainte du ridicule dans un ci-présent écrit dont on aura le droit de douter de la véracité des faits qui en sont le prétexte, qu’évidemment l’objet du choc, Travail du poème, est, généreusement offert par l’éditrice, sur la pile de livres gauche, les à-lire, et qu’il conviendra de vérifier et discuter à la lecture l’éventuelle camaraderie intellectuelle, sinon, d’en commenter le propos dans notre « rêverie au travail ». (Ainsi quel est le véritable sens de ce qui coordonne travail et poème ?)


[1] Au fronton de la revue Plein Chant 78-79, « Ivar Ch’Vavar, Un “Horrible Travailleur” »


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