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jeudi 2 février 2012

Le 7 octobre 2011, hier, après avoir écrit les quelques lignes sur la phrase, le poète écrivit « De l’intensité » ; renonçant à intégrer la phrase de Jude Stéfan, mais qu’il préserva en son esprit pour le rythme du poème, comme lancinante pensée, car convaincu que le poète puise l’énergie d’écriture qui alimente la machine dans l’intensité désespérée de vivre. Le désespoir est linéaire ; l’abattement, dont se défend le poète, une chute. Une phrase de Pascal Quignard a déclenché l’intensif élan du poème, extraite du Nom sur le bout de la langue, ajoutée à un jeu  homophonique sur une expression autour de laquelle le poète tournait, « fer de lance », qu’il a transformé en « faire de phrase », cela relayé par un emprunt à Agnès Rouzier (in Non, rien, Seghers/Laffont, 1974) pour désigner l’intensité comme une série d’excitations énergétiques ; il y a souventes fois si ce n’est toujours la phrase d’un auteur, pour provoquer et déclencher chez le poète, plus que les choses dites de la vie, il faut le reconnaître, dût-il décevoir sinon indigner, il y souventes fois si ce n’est toujours la phrase ou la présence d’un écrivain ; la vraie vie est dans les livres.

Ý+~•MNB  D L U P M

Une expérience de vie n’attire pas le poète vers l’écriture d’un poème, elle s’immisce parmi d’autres éléments pour le constituer, les livres, la littérature, les arts, les auteurs, la réalité ambiante et tutti quanti, l’expérience de vie, le vécu autrement dit, est une petite contribution au rythme. Point de précipitation autobionarcissique. La vraie vie est dans les livres, car y est du sur-vivant. Écrire non pour survivre ou se survivre, mais pour sur-vivre le monde et au monde.


Le 10 octobre 2011, « Défions-nous du peuple, du bon sens, du cœur, de l’inspiration, et de l’évidence. » (Charles Baudelaire, Mon cœur mis à nu)


Le 18 octobre 2011, les 4 et 5 et 6 novembre prochains, le poète retournera en Ardèche pour un week-end de restitution du travail en cours, une non-restitution du travail accompli non achevé, c’est le contrat, mais qui dépasse le contrat.

Plus tard :

« Un poème ne naît que très rarement – un poème, ça se fabrique. » (Gottfried Benn, cité sans l’Anthologie de la poésie amoureuse allemande, du XIIe au XXe siècle, édité par les éditions Septentrion en 2011).


Le 19 octobre 2011, lu sur Facebook : « Trouvez de l’inspiration : Affichez le profil de…»


Le 20 octobre 2011, « … en effet, celui que nous traitons en général de “rêveur” n’est en réalité rien d’autre qu’un joueur de pensées intoxiqué et paresseux : les “rêveries” de la littérature mondiale sont des jeux de pensées. » (Arno Schmidt, « Calculs II », in Roses & Poireau, traduction de Claude Riehl, éditions Maurice Nadeau)





[une pause…]




Le 18 novembre 2011, (mais, les 4 et 5 et 6 novembre :

vendredi 4 novembre 2011

Contre vents et marées


Jean-Pascal Dubost

malgré un accident de la route,
malgré les retards de train,
malgré les intempéries,

Jean-Pascal Dubost sera là ce soir
pour une lecture-restitution à deux voix du blog de résidence.

Samedi et dimanche, Jean-Pascal proposera des ateliers d'écriture basés sur l'expérimentation du langage mêlant écriture et d'autres supports.
 Ophelia Escriu   0 commentaires 

 « Pour participer à cet atelier d’écriture tant attendu, il avait fallu braver les intempéries qui sévissaient sur la région depuis la veille, mêlant pluies diluviennes, bourrasques folles, éclairs tonitruants, coupures d’électricité, à tel point que la « lecture-rencontre » du vendredi avec Jean-Pascal Dubost a du être déprogrammée et reportée au samedi soir. Les participants étaient donc moins nombreux que d’habitude mais tout autant motivés » (site Les Rias)
 


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