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dimanche 4 mars 2012

10 janvier 2012
Les nœuds syntaxiques ont puissance d’accentuation, non pas du mot, mais de la phrase, ils ont fonction d’accent tonique de phrase, or la phrase du poème en bloc a force nécessité de tonique.


12 janvier 2012
Spontanément, le mot « nodalité » vient à l’esprit, qui n’existe pas, mais l’effet de paronomase fait entendre « modalité », lequel effet sonore engendre l’idée de jeu avec la notion de modalité de la phrase en grammaire : « On parle de modalités ou de types de phrases pour désigner les valeurs variées et efficaces que l’émetteur peut mettre dans ses phrases afin d’appuyer son propos en corrélant le fond et la forme. Il peut ainsi indiquer son intention et provoquer une réaction chez le destinataire du message. » (source internet) La précédente citation pourrait devenir le patron du poème ; les nodalités de la phrase complexe ont pour effet d’appuyer le propos et de produire sur le lecteur une réaction du type étonnement exclamatif. Le poète est un être noué pour la poésie.





DES NŒUDS

Les nodalités d’une corde syntaxique désigne l’ensemble des nœuds accentuels et amusicaux archi serrés d’un gordien laboureur désirant émettre les soubresauts  de la conscience qui est un nœud rythmique indiquant clairement des intentions de monstrer le monde de doutes et de certitudes et de volonté et d’émotions qui se passe (en(-dedans)-dehors) et de provoquer une réaction chez le destinataire du message : ????!... LLLLLK



14 janvier 2012
Sur la lancée du poème juste écrit, le poème suivant, « De la complexitÉ », un poème simple sur le sujet eût pu être écrit, mais le poète ayant renoncé à la simplicité, ne peut céder à cette facilité, qui eût été celle-ci : « Et on dit que ma poésie est difficile » ; effet d’humour, d’auto-ironie, mais plat, qui aurait contourné la difficulté de sa propre expression, et le lent et patient travail de complexe maîtrise qu’elle exige, « La maîtrise d’un art, quel qu’il soit, est le travail de toute une vie » (Ezra Pound). Le poète décide, pour ce poème précisément, de reprendre dans d’autres poèmes ce qu’il a déjà exprimé, et de composer avec, se propose d’accommoder des restes, car répéter avec variations, même infimes, c’est suivre le léger mouvement changeant de la pensée poétique, suivre à la trace ses perfectibilités. Il lui est impossible de faire simple (*nota (rajouté au moment de la saisie de la page du carnet) : bien que récemment encore un poète lui demandait pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple : : : : : : CE QUI N’EST PAS AUSSI SIMPLE). La complexité est consubstantielle à l’être humain, et vouloir rendre compte de la simplicité, c’est omettre une vaste partie de soi et l’essentiel de la réalité, vouloir le simple, c’est nier être perfectible, le simple est un arrêt sur vie, le complexe est du vivre infini, infiniment perfectible. Edgar Morin a affirmé, que la qualité du complexe est sa capacité à contenir le simple, et que l’inverse ne se peut, puisque le complexe est plus vaste que le simple ; on peut considérer que le simple est une réduction de l’espace et du champ de vision (il importe cependant de préciser que le poète ne réduit pas sa réflexion à l’égalité suivante : SYNTAXE SIMPLE = VISION SIMPLE)… Montrer par la syntaxe et l’insignification sa complexité, c’est, en partie, livrer avec énergie ses infinies complexités bouziguées entre elles. Pelote est le poème qui est montré qui est nœuds et tension et énergie de monstration. « Tout se passe comme s’il s’agissait de soustraire la langue à sa transparence de simple medium de significations » (Christian Prigent). Le poème tend au sens, au sens que le poète sait pertinemment impossible, d’un impossible insensé, donc lointain. Fabriquer du poème pour courir le lointain dans le langage, langue au clair.


17 janvier 2012
Écrire un « De la complexitÉ » mimétique du fonds qui anime l’écriture ?, se demande le poète au moment de se mettre au travail. Écrire le poème est tentative de rassembler et condenser mille questions qui se soulèvent au moment de passer à l’acte et au mouvement d’écrire, d’écrire un poème, ou, s’il faudrait préciser, de fabriquer l’écriture du poème. Il sera mimétique ; on dira : c’est difficile ; ça l’est ; sera un O.V.C.Q. (invention du trublion Tortore, qui, pour se gausser du poète, le qualifia un jour d’O.V.C.Q. : Ouvrier Verbal Complexe Qualifié ; crypto-poète).


DE LA COMPLEXITÉ

Sous le bavé, la page, et toute l’étendue des entrelacs et lacis circonvulutionnaires du jeu infini des inter-rétroactions du soi-même en tant comme complexe d’intériorité du « je » sujet de rien du tout avec l’univers tombé partiellement dans l’être dont ça forme l’insens qui est la multiplicité étoilée des significations possibles cryptées et dédaléennes édonc complexes voire illisibles (et por poi que) d’un Ouvrier.Verbal.Complexe.Qualifié. —



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